Compte Rendu séjour et conférence en Tanzanie

 Conférence sur les conséquences de l’extraction de l’uranium pour l’environnement et la santé

Bahi / Dodoma et Dar Es Salaam, Tanzanie  

 1 – 6 octobre 2013

En Tanzanie, l’uranium devrait être extrait à  trois endroits différents. Un terrain arraché à un parc naturel, la Selou Game Réserve, site protégé par l’UNESCO comme patrimoine mondial ; un vaste champ de riz à Bahi et un paysage fertile actuellement géré et exploité par l’Église catholique à Manyoni, à une heure et demi en voiture de la capitale Dodoma. Ces terres seront ainsi transformées en dépotoirs miniers radioactifs . Le gouvernement n’apprécie guère l’opposition à ces projets.
Des experts de l’uranium, des médecins et des scientifiques de différents pays ont visité ces champs et ont mis en garde  la population et le gouvernement confronté à ce choix diabolique[1] à l’occasion de la conférence « Les conséquences de l’uranium pour la santé et l’environnement » [2].  Cette rencontre, après celle de 2012 à Bamako, était aussi l’occasion pour une délégation de trois membres de l’initiative Citoyenne ARACF  Falea, Mali (voir Archipel No   2012) qui s’oppose à un projet de mine d’uranium,  de prendre contact avec l’opposition  tanzanienne. Voici un bref résumé.

Mardi, 1er Octobre 2013, notre groupe international est au complet  à l’aéroport de Dodoma. Neuf  véhicules nous transportent dans les environs de Bahi, où nous découvrons les terres et la situation des villageois. C’est la saison sèche et l’on voit des tubes de plastique bleu qui dépassent d’environ un demi-mètre. Ils ne sont pas  étanchéifiées ! Depuis que des forages d’exploration ont été effectués sur ces terres, des personnes qui y travaillent se plaignent d’irritations de la peau et d’eczéma, qui proviendraient des produits chimiques utilisés lors des forages et contaminant ainsi l’ensemble des zones humides. Après la visite des terres – comme l’exige la coutume  du village, nous allons signer le livre des visiteurs à la Mairie.



Devant ce bâtiment un grand nombre d’habitants nous entoure et des questions fusent dans tous les sens. Sur le chemin du retour la police arrête le convoi. Elle prétend que nous avons provoqué un tumulte dans le village et nous invite à la suivre à la station de police proche pour interroger l’un des organisateurs de la visite, Anthony LYAMUNDA, conseiller élu du district. Ceci dure quelques heures. Ce n’est que l’arrivée de l’avocat Tindu LISSU, venu exprès de Dodoma, qui met fin à l’interrogatoire. Nous retournons à la capitale où aura lieu le lendemain la première partie de la conférence. Les organisateurs prévoyaient d’abord Bahi, afin qu’un grand nombre d’habitants puisse y assister. Les mêmes rasions  invoquées pour l’interrogatoire ont été avancées pour imposer Dodoma comme lieu de conférence.  Malgré cela,  plus de 250 personnes de Bahi et Manyoni viennent le lendemain par bus à Dodoma.

 

Plusieurs scientifiques et des intervenants du Canada, des USA, de l’Australie, de l’Afrique et de l’Europe ont informé les  quatre cents participants à la rencontre de DODOMA sur les dangers et les effets de l’exploitation minière de l’uranium. Quant au ministère de l’Énergie, il a annoncé par communiqué que l’extraction de l’uranium n’est pas  dangereux, mais  nécessaire pour le développement du pays (The Guardian, 10/02/2013).

 

 

« Uranium: conséquences pour la santé et l’environnement», la conférence de Dar es-Salaam

 

Hellen Kijo BISIMBA, directeur juridique de Legal and Human Rights Centre (LHRC),  Joan LEON de la Fondation Rosa Luxembourg de Dar Es Salaam et Günter Wippel (Freiburg, D) du réseau URANIUM NETWORK se sont félicité de pouvoir accueillir  une nombreuse audience  en grande partie nouvelle. Plus de quatre cents personnes étaient présentes ici. Mais peu de gens de Bahi et Manyoni ont pu faire le voyage de huit heures à Dar es Salaam. Le ministre tanzanien de la Santé, Dr Hussein MWINYI en dialogue avec Dr Andreas Nidecker IPPNW de la Suisse, ouvre officiellement la conférence après les contributions du Conseil national de l’environnement (NEMC) [3] et de la Commission de l’énergie atomique Tanzanie [4](TAEC). Dans un entretien pour Radio Zinzine et Archipel,  M. MWINYI répond à la question  « comment le gouvernement de la Tanzanie compte faire face à l’énorme fardeau de la renaturation des mines après la fin de l’exploitation de ce minerai et qui payera ? » « Le tout sera soumis à des accords avec les sociétés d’extraction et le gouvernement a entamé, grâce à l’expérience d’ailleurs, « a capacity building process »… autrement dit va acquérir des connaissances pour savoir comment la protection de la population face aux déchets radioactifs sera réalisée et financée durant les 200 ans[5]  (!) suivant la fin de l’extraction.[6]

 

Hilma SHINONDOLA – MOTE  décrit l’ exploitation des ouvriers des mines et l’absence de protection du travail en Namibie. Une protection, selon les exploitants de mines, ne serait pas nécessaire puisque  la  « low level radiation is not dangerous » de faibles doses de rayonnements ne seraient pas dangereuses malgré la preuve du contraire apporté par que Hilma dans son étude de  2008 :  « Mystery behind low level Radiation [7]».  Robert MTONGA de la IPPNW Zambie a déclaré que  la tuberculose chez les mineurs représente  actuellement  le pire problème de santé en Zambie, « the worst public health problem we are facing today ». Un tiers de la population active en Zambie  travaille dans les mines.
Thomas SEIFERT, professeur de géologie à l’Université de Freiberg (D) explique les maladies « mystérieuses » de mineurs dans l’Erzgebirge (D).  Depuis le Moyen Age on y extrait le minerai d’argent et les mineurs inhalent le gaz radon libéré dans les parties uranifères. Ceci cause  des cancers du poumon et représente encore aujourd’hui l’un des principaux problèmes des mineurs.
Mariette LIEFFERINK est de l’Afrique du Sud. Elle travaille pour la « Fédération pour un environnement durable ». Elle décrit l’héritage des mines comme troisième fléau de la planète  juste après le réchauffement climatique.  « Les sociétés des mines partent ailleurs, pendant que les gens restent sur place et continuent à vivre dans le voisinage de tas de résidus au rayonnement comparable avec l’intensité du rayonnement de Tchernobyl. » Les vents portent des particules d’érosion et des gaz à partir de ces mines délaissées sur de grandes distances. On a pu détecter des résidus des ces mines de l’Afrique du Sud  en Tasmanie[8]. Le calculs coûts-bénéfices sont toujours faits pour le fonctionnement continue de la mine, sans prendre en considération les coûts après la fermeture des mines. La gestion des post mining costs[9] n’existe pas dans les calculs des grandes organisations comme la Banque Mondiale, qui élaborent les normes internationales.  La mine de Wismuth SDAG[10] – la plus grande mine d’uranium de l’Europe – n’a jamais généré de bénéfices, selon le Professeur Urs RUEGG, pharmacologue et président de  IPPNW Suisse. 80-90% de l’uranium extrait a été utilisé dans la technologie des armes.

 

Nouhoum KEITA de l’initiative Citoyenne de Falea  ARACF  (Mali) a déploré l’ignorance presque généralisée sur les activités des sociétés transnationales et la précarité de son pays malgré l’extraction annuelle  d’au moins 50 tonnes d’or destinées à l’exportation.  Son compatriote Cheik Oumar CAMARA, vice-président du cercle (département) de Kéniéba, à laquelle appartient la communauté Falea ( www.falea21.org ) décrit les agissements des sociétés transnationales comme  un génocide régionale. Il est déterminé à poursuivre la lutte sans armes mais avec intelligence jusqu’à la fin . Enfin, nous entendons Soly RAMATOU du Niger, où la transnationale AREVA extrait depuis 40 ans l’uranium pour les centrales nucléaires  française et pour le marché mondial. « A partir de trois heures du matin, il est possible de se procurer pendant une heure de l’eau, alors que les mines d’Arlit[11] consomment environ 900.000 m3 par heure. »  AREVA est le plus grand employeur au Niger, mais  l’argent va dans ses poches et dans celles de quelques membres du gouvernement, alors que la population est l’une des plus pauvres du monde. La conclusion de Soly: « Contrairement à nous, Falea a toujours le choix de refuser la mine. Et nous devons les aider. »

 

La Commission de l’énergie atomique Tanzanie (TAEC), citée au début de l’article, a été créée en 2003 avec la loi n ° 7 sur l’énergie atomique et son utilisation sûre et pacifique,  pour promouvoir la santé et la prospérité de la population tanzanienne. Selon le conseil national de gestion de l’environnement (National Environnement Management Council  (NEMC), l’attribution d’une concession d’extraction oblige la réalisation d’une étude d’impact environnementale et sociale (EIES) mais la Tanzanie ne dispose pas encore d’experts qui peuvent, d’une manière critique, accompagner une telle étude. « Tanzania started to get experts to protect uranium mining [12] » . L’UNESCO a autorisé le  gouvernement de la Tanzanie de sortir une partie de la réserve naturelle Selou Game Reserve – patrimoine de l’humanité –  de cet aire protégé et de céder ainsi aux transnationales une concession pour l’exploration de l’uranium sur ces terres. L’organisation  tanzanienne des droits humains (Legal and Humana Rights Centre LHCR) demande dans un film au gouvernement du pays, s’il est  prêt  à répondre aux défis de la catastrophe environnementale et sanitaire que provoque l’exploitation minière de l’uranium[13].

Là où l’extraction de l’uranium s’effectue déjà depuis quelques années, comme au Niger ou au Canada, on peut constater les erreurs désastreuses commises par des politiciens et des sociétés transnationales, qui veulent profiter aujourd’hui et dans les années à venir des normes environnementales et sociales particulièrement faibles en Afrique pour réaliser des bénéfices encore plus grands[14].  Dans le cas de la Tanzanie, il y a des entreprises d’Australie, de Russie et d’Afrique du Sud (MANTRA, ARMS, URANEX etc [15]) qui sont dans la course.

 

L’énergie nucléaire existe uniquement à cause de financements étatiques annuels à hauteur de millions d’Euros par le traité de l’EURATOM[16], grâce aux subventions accordées aux lobbies de l’armement militaire, à cause des avantages dûs à la situation accordée aux exploitants des centrales nucléaires  et la socialisation à la fois de la renaturation et de la réhabilitation des sites et la prise en charge par les États des sommes gigantesques nécessaires pour  l’élimination des déchets d’uranium.  A cela s’ajoute la soumission de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à l’Agence internationale de l’Énergie atomique  (AIEA)[17]  .  Le lobby nucléaire empêche ainsi, grâce à cette agence internationale basée à Vienne, l’ indemnisation des travailleurs subissant des irradiations dans les mines d’uranium et dans les centrales nucléaires et de leurs familles ;   l’adaptation des polices d’assurance pour les dommages potentiels causés par les accidents nucléaires, la poursuite juridique des responsabilités personnelles des dirigeants, la participation de la population selon  les principes fondamentaux du consentement préalable, libre et éclairé  « Free Prior and Informed Consent » , la création de fonds publics pour la gestion des réserves des exploitants de centrales nucléaires  et  – à ne pas oublier – le traitement international et indépendant de la catastrophe de Fukushima .

 

« Uraniun Mining : Tanzania faces the Devil ’s choice, experts warn »

 

Mines d’uranium : des experts avertissent la Tanzanie, qui est confrontée à un choix diabolique a titré The Guardian, samedi 5 octobre 2013 pour la deuxième journée de la conférence à Dar es Salaam. La journée débuta avec un rapport d’Andreas Nidecker IPPNW Suisse sur la situation du marché de l’uranium comme source d’ énergie, notant entre autre que les coûts de production d’uranium sont actuellement plus élevés que la valeur de sa vente . Il constate que les changements dans le marché de l’énergie dans son ensemble expriment une tendance  vers une réduction de l’approvisionnement en énergie nucléaire.
Professeur Sebastian PFLUGBEIL explique l’histoire de Wismuth en Allemagne de l’Est, qui était alors la plus grande mine d’ uranium au monde. Il met en garde tout le monde au sujet de l’extraction de l’uranium  qui provoque des dommages irréparables et qu’il est impossible de renaturer entièrement les zones minières. Il explique comment AREVA, la transnationale française a appris de l’exemple de Wismuth. Ainsi elle exploite au Niger un hôpital privé dans les mines  pour éviter que les maladies des mineurs soient évaluées de manière indépendante.

 

David FIG de Johannesburg , combattant de longue date contre les mines d’uranium et les Centrales nucléaires en Afrique du Sud, met en évidence l’importance de comprendre toute la chaîne nucléaire. Depuis seulement dix mille ans, l’ humanité est impliquée dans l’agriculture. A l’exemple de Bahi, il explique qu’une mine d’uranium transforme un champ de riz en une fosse à déchets, qui peut contaminer l’environnement pour des  centaines de milliers d’années.  Face à ce propos, les arguments du gouvernement tanzanien ne pèsent pas lourd . Celui-ci claironne que la nouvelle mine va créer quelques centaines d’emplois et que  la durée de l’exploitation minière de l’uranium est estimé à 30, peut être 50 années. Ce qu’il ne dit pas : Après ces années,  la rizière  reste un  désert radioactif pour des générations.

 

« Les gens qui vivent ici doivent être impliqués dans la prise de décision. Le gouvernement ne voit apparemment que l’argent à court terme qui devrait être généré par la mine ». Amani Mustafa HAKI-MADINI du Niger souligne la dépendance du gouvernement par rapport aux sociétés transnationales et son attitude qui en résulte face aux activités minières. Les gouvernements écartent systématiquement les voix de la population, tandis que les entreprises dépensent une part toujours plus importante de leurs bénéfices pour la sécurité, parce que l’ exploitation minière chasse toutes les autres activités, comme l’agriculture, et conduit à l’expulsion des personnes qui vivent près de ces mines.

L’espérance de vie moyenne en Tanzanie est actuellement de 56 ans mais dans les zones minières, de 40 ans . MADINI plaide pour impliquer les habitants au bon moment et se pose la question comment le pays peut gagner de l’argent avec des mines d’uranium sans avoir réussi cela jusqu’à présent avec les mines d’or.
Anthony LYAMUNDA , directeur de l’ONG co-organisatrice CESOPE[18] décrit  les visites des futurs sites miniers d’uranium à Bahi et Manyoni et l’expérience avec la police. Divers intervenants locaux complètent son récit. Un conseil de district élu ( conseiller du district ) de Bahi souhaite  que les ressources locales soient détenues par les habitants de Bahi et non pas par le gouvernement  comme c’est imposé par la loi. « We realy have to organize ourselves to see how we can help the people that are affected by mining activities »[19]  Un ancien mineur remercie le  » blanc avec les cheveux longs  » (Günter Wippel uraniumnetwork) pour les nombreuses bonnes informations qu’il va certainement transmettre à son député (MdP) de sorte qu’il ne participe plus à ce jeu .  « Rassemblons nos mains pour combattre ces manœuvres politiques ».[20]

 

Anthony LYAMUNDA constate une fois de plus que la Tanzanie appartient à tous et pas seulement au gouvernement et il plaide pour une économie durable à Bahi. « We never had much benefit from international investment, let’s wait until we have our own experts and then decide as Tanzanians » «Nous n’avons jamais tiré bénéfice des investissements internationaux. Nous allons attendre le moment ou nous aurons nos propres experts et décider alors comme Tanzaniens ».

Après l’adoption d’une déclaration commune, le Congrès prend officiellement fin.

Malgré  le fait que  l’extraction d’uranium  n’est actuellement pas rentable, on continue dans plusieurs pays africains d’attribuer des concessions d’exploration et d’exploitation. Ces investissements préventifs, dans le cas de l’uranium en attendant une demande de nouveau à la hausse, passent  pour la plupart par des sociétés basées au Canada.  Pour les autres matières premières, nous continuons à observer la course aux placements  des énormes avoirs  dont disposent actuellement les grosses fortunes de la planète. Une sorte de néo-feudalisme planétaire qui attribue des titres de propriétés aux oligarchies en place.

 

À Falea au Mali, la société d’exploration Rockgate Capital Corp changerait apparemment de propriétaire. La transnationale  DENISON,  également domiciliée à Toronto au Canada, s’y intéresse avant même que l’évaluation de l’impact environnemental nécessaire soit réalisé.  Opération purement financière ?
L’initiative citoyenne ARACF prépare, en collaboration avec le cercle de Kéniéba et la Mairie de Falea, une consultation populaire pour le mois de juin 2014 qui donnera à chaque villageois en âge de voter une voix pour dire oui ou non à la mine d’uranium[21].

Le Mali, qui est aujourd’hui encadré « démocratiquement » par l’ancienne puissance coloniale, la France, peut faire respecter la volonté populaire face à une société transnationale. Mais faire respecter cette décision dépend aussi de toutes les personnes – en particulier en France – qui continuent à joindre le réseau de solidarité nationale et internationale avec la population des 21 villages de Falea.

Un abîme de communication sépare les anciennes colonies anglophones de l’Afrique de  la sphère d’influence française.
Ce constat a été fait aussi le dimanche 6 octobre 2013, qui a vu se réunir, après la conférence rapportée dans l’article précédent, les membres de l’African Uranium Alliance (AUA) à Dar es Salaam. Mais des ponts se construisent. Les conditions politiques différentes entre l’Afrique de l’est anglophone et l’Afrique de l’Ouest francophone peuvent être bien illustrées à travers les résistances aux projets d’extraction d’uranium en Tanzanie et au Mali. Ceci pourrait être le  contenu d’un prochain article dans Archipel écrit en coopération  avec Anthony LYAMUNDA, Bahi et professeur Many CAMARA, Falea.

Hannes LAMMLER  (EBF /FCE), Guenter HERMEYER (BI-Lüchow Dannenberg)

19.Oktober 2013


[1] Titre du Guardian  samedi 5 octobre 2013  Uranium Mining : Tanzania faces the devil’s choice, experts warn.

[2] Organisé par Internationale des Médecins pour la prévention de la guerre nucléaire IPPNW, uraniumnetwork,CESOPE, LHRC et Fondation Rosa Luxemburg ,

[3]      National Environnement Management Council (NEMC)

[4]      Tanzania Atomic Energy Commission (TAEC)

[5] Selon la norme américaine les stériles (mot français pour les tas de déchets radioactifs) doivent résister à la lixiviation (lessivage, par les eaux de pluie) au moins deux cents ans.

[6]      Entretien disponible en audio sur le site Falea21.org

[7] Mystère de l’irradiation à doses faibles.

[8] Petite île au sud de l’Australie (Melbourne)

[9] Les frais après l’arrêt de l’extraction ds mineraies.

[10] La société  mixte soviétique et allemand SDAG  WISMUT en RDA.

[11] Arlit se trouve au Niger, lieu principal de l’extraction de l’uranium

[12]    La Tanzanie n’a que commencé à devenir expert en protection de mines d’uranium.

[13] The road to calamity – BARABARA KUELEKEA MAAFA ,  englische Untertitel  disponibel

[14]     « L’avenir appartient aux sociétés qui engagent à bon compte des mercenaires pour protéger leurs intérêts sur place. De toute façon, les États africains, faibles et corruptibles, ne sont pas en mesure de faire respecter le code du travail et le code minier, alors nous piétinons la législation écologique et sociale, nous intimidons la population locale… ainsi, l’extraction des matières premières se fait au meilleur prix ! » Source FCE

[16] Voir entre autre Was ist EURATOM ?  http://www.plage.cc/cms/antiatom/euratom.php

[17]           Agnès SINAI  Le Monde diplomatique, décembre 2012: Un gendarme du nucléaire bien peu indépendant

[18] Civil Education is the Solution  for Poverty and environmental management.

[19] «Nous devons vraiment nous organiser pour voir comment nous pouvons aider  les personnes qui sont affectées par les activités minières »

[20] « Let’s collect hands to fight, no political games anymore »

[21] Voir www.falea21.org.

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